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laurini family autour du monde
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11 janvier 2011

Escale atypique en Tasmanie

Bonjour à tous !

Tout d’abord, un petit mot sur Sydney …j’ai trouvé un moyen de vous faire partager le fantastique feu d’artifice de Sydney, vous pouvez :

Vous rendre sur le site « you tube », et ensuite rechercher « Sydney 2010 new year’s eve cityofsydney » … normalement, les premières réponses correspondent aux 2 feux (celui de 21h et celui de minuit)

Ou alors, clic sur :

http://www.cityofsydney.nsw.gov.au/NYE/Gallery/Video.asp

La Tasmanie ! Par où commencer ? ... c'est une petite île au sud du continent Australien de 200km de long sur 300 de large ... et; bien sûr, nous voulons en faire le tour, vous nous connaissez maintenant !!

On va faire dans l’ordre : Le départ de Sydney est à l’opposé de ce qu’on a connu à l’arrivée : pas un chat dans le hall, enregistrement des bagages en self-service (du jamais vu encore), et personne pour fouiller nos sacs !! Quel soulagement pour notre miss Emma qui tient dans sa main, depuis la maison de Donna, un petit coquillage trouvé sur la plage, pour ne pas que le « policier » lui confisque !! Bichette … elle pensait qu‘elle n‘avait pas le droit de l‘emporter ! (vous voyez bien que ça va la traumatiser au bout d’un moment … tous ces contrôles !!)

Atterrissage mouvementé sur l’île ventée de la Tasmanie (Emma et moi n’apprécions guère !) … à Hobart exactement … suivi immédiatement de l’éventration de nos sacs à dos à la recherche de nos polaires … à gla gla, qu’il fait froid ! N’oublions pas que nous nous rapprochons tout doucement du pôle Sud … ainsi que du point le plus éloigné de vous sur Terre (à oui, tient, il faudra qu’on pense à la Lune pour notre prochain voyage !! Ohhh je rigole !!)

N’empêche que par la même occasion, on pourra bientôt dire qu’on « revient » … par l‘autre côté du globe !!!!!!! Hihihi

C’est pour nous (plongés depuis plus de 3 mois dans notre Hammam asiatique), un contraste formidable de température et d’hygrométrie !

Alors la Tasmanie : en résumé, c’est pour nous le sombre et instantané passage du statut de « riche » que nous avions en Asie, à celui de « sans abri » ici même ! Il nous est impossible de vivre de la même façon, tout nous parait horriblement cher, tant au niveau des logements que de la restauration … Alors qu’au Népal nous dormions chacun dans un lit pour un total de 10 euros, ici, ils nous en demandent 60 en auberge de jeunesse … et tous les 4 dans le même lit … vous comprenez !! Alors on fait comme toujours : on s’adapte !

Première chose : trouver une voiture de location, sans laquelle il est difficile de visiter l’île (on abandonne le camping car hors de prix) : hélas, tout est déjà réservé, loué, surbooké … mais 5 agences et 4 jours d’attente plus tard, nous partons dans un confortable Subaru Forester à la découverte de ce qui va être une véritable révélation !

Pendant cette attente, nous découvrons Hobart, une belle ville en bord de mer, lovée dans une baie, étalée sur plusieurs collines; où un vent frais souffle en continu, ce qui rend nos visites agréables. Les enfants n’en reviennent pas, ici, chaque coin de rue révèle une aire de jeux aux balançoires perfectionnées et aux toboggans géants ! Pas très loin, il y a souvent les mêmes planchas publiques qu’à Sydney : une invention géniale mais qui n’aurait aucun avenir en France (beaucoup trop d’imbéciles !).

La recherche de supermarchés, utiles à la confection de nos 3 pique-niques journaliers, remplace à présent la question difficile et pluriquotidienne que nous avions en Asie : « dans quel resto va-t-on manger maintenant ? » !!! C’est une habitude que nous n’avions pas eu de mal à prendre !! A noter, la gentillesse des gens dans les magasins : personne ne se bouscule dans les rayons, tout le monde plaisante et rigole, il y a de la légèreté dans l’air … et à la sortie, le caissier vous accueille avec un « Hi Guy ! How are you today ? » on vous avoue que la première fois ça nous a fait bizarre … le temps de chercher ce qu’il nous demande … et ce qu’il faut répondre, c’est trop tard !!

Une chance pour nous, chaque village possède son aire de pique-nique incroyablement propre et entretenue, accompagnée de toilettes reluisantes, de jeux pour enfants, barbecues électriques et parfois même de douches … très utiles lorsqu’on est « sans abri » !!!

Puis une fois la question du « comment se déplacer » réglée, pensons à « comment se loger » ! Le problème, c’est qu’une fois ajoutés le prix de location de notre carrosse avec celui nos modestes repas, nous sommes déjà au-delà de la somme idéale à ne pas dépasser chaque jour … Après quelques coups de fil et des recherches infructueuses, nous partons vers les locaux de « St Vincent de Paul » (l’aide aux démunis) pour y trouver une solution : 2 tentes d’occasion, gratuites, en assez bon état qui nous sauveront peut-être un de ces 4 ! Avec les 3 duvets et les 2 matelas prêtés par le gérant génial de notre auberge, nous voilà parés à toutes épreuves ! A 17h, nous partons vers le nord sans trop savoir où nous nous arrêterons pour la nuit … Nous apercevons notre premier Wallaby « vivant » au bord de la route (beaucoup d’autres sont malheureusement renversés et tués par les voitures). Un Wallaby est un petit Kangourou brun ou gris pas très peureux mais très mignon ! Nous comprenons vite qu’hormis les hérissons, diables de Tasmanie et autres Wombats, lapins, opossums et Wallabies, les principaux dangers de la route sont les énormes camions multi-remorques transportant de longs troncs d’arbres qui ne prêtent guère d’attention pour nous, minuscules voitures !

La Tasmanie est régulièrement frappée par des incendies meurtriers, et nous en découvrons, au fil de notre route, les vilaines cicatrices.

Mais la nuit arrive, il faut manger un peu et trouver un toit : les hôtels en bord de route indiquent tous « no vacancy » = complet, et l’auberge ainsi que le camping repérés sur le Lonely planet nous répondent : « oh my god, all is full, you will never find a room now » ! Et lorsqu’on évoque nos 2 bambins, ils s’affolent et nous souhaitent bonne chance …. Rendons-nous à l’évidence : personne ne veut de nous pour dormir … quelque part, ça nous arrange car notre budget n’aurait pas trop apprécié ! Sur le coup, nous ne sommes pas trop rassurés … le temps est un peu menaçant pour une nuit dans la tente … nous cherchons donc un endroit « douillet » pour garer notre voiture-maison : les enfants sont endormis, nous choisissons un emplacement au village, sous un eucalyptus, pas trop isolé, juste devant la caserne des pompiers (ça vous fait rire ??!! C’est psychologique mais un peu rassurant). Les sièges arrières sont abaissés et les bagages rassemblés au fond de la voiture. Les enfants dorment paisiblement sur les matelas. Nous allongeons les sièges avants au maximum et enfilons nos duvets … prêts pour de beaux rêves … c’est un peu angoissant mais très excitant en même temps !! … et voilà 75 $ d’économisés !!

Les premières lueurs du jour nous réveillent (oui, oui, on a dormi !!) et c’est par un temps magnifique que nous déjeunons, débarbouillons nos frimousses et brossons nos dents. Nous avons un paquet de céréales, un pot de confiture, un de Nutella (pour se remonter le moral), du pain de mie (duquel nous sommes au royaume !) et une brique de lait que nous partageons dans des verres en pastique.

Nous visitons le parc national du Freycinet grâce à une magnifique ballade où s’enchainent des paysages de forêts d’eucalyptus, de plages d’une beauté suprême (parmi les 3 plus belles plages du monde, disent les guides) où les plus courageux se baignent malgré les 20 petits degrés (Guillaume et Emma, bien sûr). Nous prenons un plaisir fou à débusquer, aux détours du chemin, de petits Wallabies, des Cacatoès et des Kookaburas (des oiseaux qui chantent comme nous rigolons).

Par chance, en fin d’après-midi, nous tombons sur des douches (froides) qui nous revitalisent … il ne nous reste plus que 2 problèmes pour aujourd’hui : manger notre paquet de pâtes à la sauce tomate (comme dit Emma, « on n’à qu’à les manger dures, c’est plus facile, non ? ») et trouver un endroit pour dormir sous la tente (le temps est clair, Emma est ravie). Il y a pourtant des tas de campings aux alentours (ultra chers : 40$ l’emplacement), mais tous sont pleins de vacanciers Australiens et du monde entier. On pourrait donc croire que les sites touristiques sont bondés, mais ils sont si vastes, que nous ne croisons que peu de monde. Un campeur nous invite à utiliser sa minuscule casserole à poser sur les planchas publiques, en précisant bien que pour notre kilo de pâtes, il faudrait compter 1 heure de préparation ! Bof, on va trouver mieux. Un peu de culot et nous voilà en train de frapper à la porte d’une maison à l’allure sympathique. Une dame souriante nous ouvre. En lui expliquant qu’avec un peu d’eau bouillante je pourrais nourrir mes enfants, elle lève les bras au ciel et me conduit tout droit chez sa fille, dans une ravissante propriété où jouent 5 enfants … quelle chance, non ? Le plus malheureux, c’est son mari, obligé de la suivre, il devra laisser sa bière à moitié pleine !! Pas pour longtemps, car dans chaque maison Australienne qui se respecte, il y a un frigo entier rempli de bières bien fraîches (la consommation annuelle par personne est de 107 litres !) et de vins du pays ou de Nouvelle-Zélande ! Voilà qui fait nos affaires … sitôt dit sitôt fait, à peine arrivés et Guillaume déguste déjà la première ! Sally nous indique ensuite le meilleur coin du jardin pour planter notre tente, nous invite dans sa cuisine, puis nous installe confortablement sous sa pergola chauffée au feu de bois … c’est pas beau, ça ?! Puis après un petit feu d’artifice familial (nous n’avons toujours pas compris si c’était en notre honneur ou pas), nous prenons place dans notre tente, bien contents de ce moment partagé avec cette adorable famille !

Le lendemain, une intuition me pousse à consulter nos mails dans une bibliothèque municipale pour découvrir deux nouvelles : une mauvaise (un de mes patients nous a quitté), puis une bien meilleure : Paul, un anglais vivant en Tasmanie avec sa famille, nous attend pour quelques jours dans sa grande maison située à deux pas des plages de sable blanc absolument magnifiques de la « Bay of Fires » au nord-est de l’île. Nous échangions déjà des mails bien avant notre départ grâce à Gérard, un patient de Guillaume … ouf, pour quelques nuits, nous voilà sauvés du camping sauvage! Merci à toi, Gérard, le seul vauclusien abonné au « Saint Affricain » (journal très agricole de l’Aveyron !! Hihihi … pardon, Gérard, on rigole !!) … et merci à vous Keely, Barbara, Paul et Shay, pour toute l’attention que vous nous avez consacré !

De là, nous découvrons les environs peuplés de serpents, de pélicans, d’émeus (petites autruches), et même de pingouins. Le relief est très vallonné avec un point culminant à 1700 mètres d’altitude. On y trouve de nombreux troupeaux de vaches et de moutons que l’on voit paître dans d’immenses pâturages bien verts … et qui produisent du fromage de bonne qualité, pour notre plus grande joie … ici, le bétail non plus n’est pas stressé … même les animaux sont heureux !! La Tasmanie est la région d’Australie où l’on compte le plus de parcs nationaux en proportion de sa superficie (pas moins de 19 au total, soit 21% du territoire) … plages, montagnes aux pics déchiquetés, cascades, forêts (appelées « bush ») arides ou humides (incroyables fougères arborescentes), vastes étendues vierges, vignobles et vergers sont les principaux atouts de ce décor bucolique. A part les grandes villes de Hobart et Launceston, les villages ne sont souvent peuplés que de quelques centaines d’habitants. Ils disent qu’ici, il peut y avoir les 4 saisons dans la même journée … en effet, nous passons notre temps à nous couvrir au moindre nuage qui passe, puis découvrir lorsque le soleil brille.

Voilà … Après ces quelques jours plutôt reposants passés au sein de cette famille au cœur vraiment immense, nous sommes à présent sur le point de partir en direction de la côte ouest plus montagneuse et plus hostile car balayée par les 40èmes rugissants … ça promet !!

Grosses bises à tous … et bon vent !

P.S.: on peut dire à présent que Martin "parle", même s'il vaut mieux avoir le décodeur à portée de main !!

 

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Commentaires
F
les iles fidji quelle chance.j esrére que tout vas bien.pas de cyclones de tempetes.bientot un camping car pour vous 4 super.mieux que dans une voiture hihihihi....j espere avoir de vos nouvelles très vite.nous il fait très froid.gros bisous .
G
le saint affricain est un journal REPUBLICAIN!!!! libre et indépendant!!!!!<br /> qu'on se se dise!!!!!<br /> a bientot grosses bises<br /> annie gérard
C
Alors le camping ca roule!!!! On est ravi on a partagé tous ensemble le visionnage de vos photos Apparement c est le bonheur comme toujours et c est formidable pour vous<br /> Ca y est vous allez bientot basculer de l autre coté et vous rapprocher a nouveau de nous mais ne rentrez pas tt de suite vous geleriez sur place<br /> On pense fort à vous tout le temps vivement votre prochaine connection sur le net<br /> Au fait on vous inscrit pour pekin express l annee prochaine vous ferez un carton coté debrouille vous maitrisez!!!<br /> GROSSES BISES à nos aventuriers adorés
C
Je vois que tout va bien et je suis bien contente. Je voulais vous souhaiter une tres bonne annee 2011 a vous 4. Luigi me demande souvent: « elle est où maintenant marraine? » alors on regarde des photos sur le blog et je lui explique ou vous vous trouvez. En tout cas prenez bien soin de vous et faites de gros poutous a Emma et a Martin. On vous embrasse tres fort. Ciaooooooooooo
F
comme toujours photos magnifiques et commentaires superbes.merci.il n y a pas un jours sans que je pense a vous.heureusement alex es la pour parler un peu de vous....on s éclate bien.vos orreilles doivent siffler...Ici tout vas bien le boulot la santée.Plus que 6mois et vous rentrez enfin j espere .gros gros bisous mes kinés fou.
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